Le surplus du

non-producteur

installation vidéo – exposition

Artiste Ève Chabanon

Directeur de la photographie Michele Gurrieri assisté de mathieu Deluc, Michaël Capron

Avec les artistes de l’Atelier des artistes en exil

Produit par MISIA FILMS, Bétonsalon – Centre d’art et de recher­che, Paris, et Westfälischer Kunstverein, Münster.


Dans le cadre du fonds PERSPEKTIVE pour l’art contem­po­rain & l’archi­tec­ture, une ini­tia­tive du Bureau des arts plas­ti­ques de l’Institut fran­çais. Soutenu par le Ministère de la Culture et le Goethe Institut.

commissaire de l’exposition : Mélanie Bouteloup

 

Expositions :

 

Béton Salon, Paris, du 29/01/20 au 25/04/2020

 

Westfälischer Kunstverein, Münster, du 11/07/20 au 04/10/20

 

Beursschouwburg, Bruxelles, du 24 avril au 4 septembre 2021

Le sur­plus est la pre­mière expo­si­tion per­son­nelle en France de Ève Chabanon.

Le travail d’Ève Chabanon est orga­ni­sé autour de la notion économique du «sur­plus», terme qui dési­gne la dif­fé­rence entre la somme qu’une per­sonne serait dis­po­sée à accep­ter pour un bien, par rap­port à ce qu’elle peut per­ce­voir en le ven­dant au prix du marché. L’expo­si­tion inter­vient à un moment de redé­fi­ni­tion de la pra­ti­que artis­ti­que d’Ève Chabanon, jusqu’ici enga­gée dans des pro­jets sur le long terme impli­quant des ter­ri­toi­res et des com­mu­nau­tés mar­gi­na­li­sées pour déve­lop­per des espa­ces de dia­lo­gue et de créa­tion. Elle cons­ti­tue à la fois comme un état des lieux, une conclu­sion et un pas de côté du projet arbo­res­cent, Le sur­plus du non-pro­duc­teur, com­mencé par Ève Chabanon en 2016, qui bous­cule la notion de « sur­plus » pour l’attri­buer à celles et ceux que l’artiste nomme les « non-pro­duc­teur·­ri­ce·s » : artis­tes, arti­san·e·s ou pro­fes­sion­nel·­le·s en exil et ins­tal­lé·e·s en Île-de-France qui, pour des rai­sons économiques, juri­di­ques et admi­nis­tra­ti­ves, pei­nent à accom­plir leurs pra­ti­ques.

Partant des contra­dic­tions inhé­ren­tes aux logi­ques col­la­bo­ra­ti­ves, l’artiste ima­gine une ins­tal­la­tion réa­li­sée à partir d’une série d’objets fonc­tion­nels et sculp­tu­raux en céra­mi­que mélan­geant formes, textes et images. Mis à la vente pen­dant l’expo­si­tion, ils ques­tion­nent les notions de valeur, d’économie et de pro­duc­tion arti­sa­nale face aux­quel­les tout·e plas­ti­cien·ne se défi­nit. Cette spé­cu­la­tion autour d’objets et de mots, à la fois fic­tion­nelle, émotive et poé­ti­que, permet à l’artiste de défi­nir son propre sur­plus.

Ève Chabanon (1989, France) vit et tra­vaille à Bruxelles. Diplômée de la Haute École des Arts du Rhin (HEAR) de Strasbourg en 2013 et du Master « L’art contem­po­rain et son expo­si­tion » de Sorbonne-Université en 2014, elle par­ti­cipe à l’Open School East de Londres et Margate en 2016.

Elle a pris part à des rési­den­ces à la White House, Dagenham en 2017, au FRAC Grand Large à Dunkerque en 2018 et à Te Whare Hēra à Wellington en Nouvelle-Zélande en 2019, à l’issue de laquelle a eu lieu sa pre­mière expo­si­tion per­son­nelle, Eating Each Other. Elle a reçu le prix Sciences Po d’art contem­po­rain en 2018 pour son projet Anti-Social Social Club : Episode One, The Chamber of the Dispossessed. Son tra­vail a été pré­senté au sein de La Manutention, pro­gramme de per­for­man­ces au Palais de Tokyo en 2018, ainsi que lors d’expo­si­tions col­lec­ti­ves comme Les ruses de l’intel­li­gence au Parc Saint Léger en 2016, Le centre ne peut tenir à Lafayette Anticipations en 2018 et take (a)back the eco­nomy au CAC Chanot, Clamart en 2019.